Dossier à la UneNation

L’UDPS célèbre l’an 1 de la mort de Tshisekedi ce 1er février

Le 1er février prochain marquera, jour pour jour, 1 an depuis qu’Etienne Tshisekedi wa Mulumba, opposant historique et président de l’Union pour la démocratie et le progrès social -UDPS- est décédé à Bruxelles. Jusqu’à ce jour, sa dépouille, de manière officielle, est toujours gardée dans une morgue dans la capitale belge à cause des désaccords entre le gouvernement RD-congolais, sa famille biologique et l’UDPS quant à l’organisation des obsèques. Les parties impliquées s’accusent mutuellement de bloquer l’avancement du programme du rapatriement de la dépouille du Sphinx en RD-Congo.
En attendant, l’UDPS entend célébrer le 1er anniversaire de la mort du Sphinx de Limete. La fille ainée de l’Opposition RD-congolaise vient de créer une commission spéciale pour organiser cette commémoration. Sa mission est de mener une étude technique, matérielle et financière sur l’organisation de cet anniversaire, d’élaborer un programme précis et détaillé, d’identifier les participants et de déterminer le nombre et le critérium des intervenants, ainsi que récolter les moyens financiers nécessaires pour la réussite de l’événement.
«Le régime tortionnaire de Kabila continue à nous empêcher de lui -Etienne Tshisekedi- offrir des obsèques dignes de ce qu’il a incarné tant pour son parti que pour tout le peuple congolais et ce, malgré plusieurs actions et sollicitations initiées aussi bien par l’UDPS que par sa famille biologique», a fustigé Jean Marc Kabund-a-Kabund, secrétaire général de l’UDPS, cité par actualite.cd, média en ligne RD-congolais.
L’opinion se souviendra que le gouvernement RD-congolais, qui avait proposé un espace au cimetière de la Gombe pour enterrer Etienne Tshisekedi, a toujours rejeté ces accusations dénonçant la «politisation» des obsèques par l’UDPS. En décembre dernier, la famille biologique comptait imposer un retour de la dépouille d’Etienne Tshisekedi en ce mois de janvier. Félix Tshisekedi Tshilombo, l’un des enfants du défunt, l’avait  annoncé à «Jour Première», un média belge. Le rapatriement de la dépouille de son père est toujours à l’ordre du jour.
«Nous l’espérons de tout cœur, surtout que ce jour est un jour spécial: il aurait dû avoir 85 ans aujourd’hui», avait-t-il déclaré affirmant n’avoir pas encore trouvé un compromis avec le pouvoir en place au sujet du rapatriement. «C’est juste une question de bon sens. C’était un grand leader, un homme politique qui a fait énormément de choses dans son pays et c’est au gouvernement actuel de le reconnaître comme tel et de prendre en charge toutes ses funérailles et ses obsèques», avait-t-il dit. Et d’ajouter: «nous allons donc organiser nous-mêmes le retour et les funérailles, avec le risque de débordements, parce que ce rapatriement va évidemment ameuter nos concitoyens. Ce sera très difficile à gérer. C’est pour ça qu’on voulait l’intervention de l’Etat, qui a un contrôle sur la police et les services de l’ordre».
C’est dommage que le 1er anniversaire soit célébré sans que la dépouille ne soit rapatriée en RD-Congo. Surtout, quand on sait que la veuve Tshisekedi avait lancé un cri de détresse sur le plateau de TV5 monde Afrique aux dirigeants africains de pouvoir l’aider à rapatrier la dépouille de son mari au pays de ses ancêtres.

Octave MUKENDI

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