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Kwilu: Mupepe cloue Balabala au pilori

La province du Kwilu, issue du démembrement de l’ex-Bandundu, semble s’éloigner, chaque jour qui passe, des conditions de son développement intégral. Pour cause, la gestion calamiteuse dont fait preuve son gouverneur, Michel Balabala, aux affaires depuis septembre 2017. En moins d’un semestre, Balabala s’est révélé être tout sauf un leader à même de placer le Kwilusur l’orbite pour son émergence. Félix Mupepe, pourtant appelé à être un desplus proches collaborateurs du gouverneur, a résolu de démissionner de la tête de la Direction générale des recettes de Kwilu -DGREK- tout en dévoilant à la face du monde le type de gestionnaire qu’est Michel Balabala.
Depuis son installation en septembre 2017, Michel Balabala Kasongo, gouverneur de la province du Kwilu, excelle dans la gestion opaque et indésirable de cette entité, compromettant son développement pendant que d’autres provinces ont déjà décollé en ce sens. «Le gouverneur Balabala brille en détournement des fonds et s’arrange à effacer les traces quitte à se faire passer pour un saint alors qu’il semble être l’incarnation de la mégestion», ont avancé certains Kwilois impliqués dans la gestion des affaires publiques de cette province issue de l’ex-Bandundu.  Parmi eux, Félix MupepeKangu qui, en patriote, a opté de démissionner de la tête de la Direction générale des recettes de Kwilu -DGREK-, refusant ainsi d’être complice de la gestion opaque et calamiteuse du gouverneur de Kwilu, Michel Balabala.
Au travers de sa lettre de démission adressée au gouverneur avec copie pour information à d’autres personnalités de la province, Félix Mupepe a posé un acte courageux en dévoilant la vraie face de Michel BalabalaKasongo. Mupepea refusé «d’être inféodé, instrumentalisé, et donc responsable des actes et faits» entrainant la descente aux enfers de la province et freinant, par ricochet, son développement.  Félix Mupepe a avancé maintes raisons qui, toutes, gravitent autour de la gestion scabreuse dans laquelle excelle le gouverneurBalabala. Dans cettecorrespondance choc, Mupepe a dénoncé: «le caractère subjectif de vos mises en place et vos instructions toujours verbales aux seuls agents de la DGREK destinées, à mon sens, à dévoyer la canalisation et à obstruer la traçabilité des recettes aux fins de minorer leur hauteur au dépens de la province et du peuple». Un autre argument de taille à l’origine de la démission du désormais ex-DG de la DGREK est «les continuelles suspicions, diffamations et autres diversions qui, avec votre système d’informations, conduisent chaque jour à l’irrespect de la verticalité fonctionnelle, au conflit, à la division, à la frustration et à la fracture des rouages et des résultats». Cerise sur le gâteau, Mupepe a mis sur la place publique «les immixtions et usurpations aussi vexatoires qu’humiliantes» qui caractérisent la gestion de Balabala.  Epris de «patriotisme, amour du prochain, loyauté, transparence et engagement désintéressé, socle de mes convictions spirituelles, socioculturelles et politiques» et s’estimant devenu «inutile» aux côtés de Balabala du fait de son «éloignement du schéma convenu à 4 pour le développement intégral du Kwilu», Félix MupepeKangu a résolu de rendre le tablier le 12 février 2017.

LOI

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