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Bahati crie à la persécution financière

Modeste Bahati Lukwebo, président national de l’Alliance des forces démocratiques du Congo -AFDC- et président de la Conférence des présidents des partis et personnalités du regroupement politique «AFDC-A» s’insurge contre la brimade dont est victime sa formation politique. Allusion faite au dédoublement de son regroupement politique causé par une frange de ses membres ayant choisi de rester au sein du Front commun pour le Congo -FCC. A la quête des postes, ces personnalités politiques qualifiées de «dissidents» par l’entourage de Modeste Bahati, se sont vus bénéficier de cinq ministères dans le gouvernement Ilunkamba. «De la pure persécution politique avec rafle de nos droits», s’insurge Modeste Bahati qui, dans sa lettre adressée au Premier ministre Ilunga en juillet dernier pour réclamer des ministères, a écrit: «nous sommes fondés de réclamer nos droits d’autant plus que nous avions fait partie de l’équipe des négociateurs jusqu’il y a peu et nous connaissons les tenants et les aboutissants». Dans son tweet de dimanche 15 septembre 2019, Modeste Bahati a également déploré la persécution fiscale, économique et financière qui s’observe à travers les régies financières et les services publics de l’Etat. Il en a appelé au sens élevé du peuple RD-congolais pour défendre l’Etat de droit. A la date du 18 juillet 2019, dans sa correspondance au Procureur général près la Cour de cassation, Modeste Bahati a déposé une plainte contre des personnalités bien identifiées sur base de quelques griefs, entre autres l’usurpation du pouvoir, l’abus de pouvoir et menaces, le débauchage et corruption, le trouble de quiétude.

CB

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