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Le FPI finance deux projets dans les Kivu

Le Fonds de promotion de l’industrie -FPI- vient de subventionner deux projets aux Nord et Sud-Kivu, conformément d’abord à sa mission de promouvoir l’industrie locale, ensuite dans le cadre de son engagement à participer au programme de 100 premiers jours du Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. La signature des protocoles d’accord est intervenue vendredi 03 mai à Kinshasa. ACOGENOKI, une association créée par les éleveurs depuis les années 80, est la première bénéficiaire du soutien du FPI à hauteur d’USD 695.266,00. Cette subvention porte sur l’acquisition et l’implantation d’une unité modulaire de transformation de lait ainsi que sur le financement des besoins en fonds de roulement. Ce projet est situé à Luhonga à Sake, dans la province du Nord-Kivu. La deuxième subvention a été accordée au Comité d’autopromotion à la base -CAB-, une structure qui est implantée à Mulume Munene au Sud-Kivu. Soutenu avec un montant d’USD 280.454, le CAB devra appuyer son élevage des bovins par la réhabilitation des infrastructures existantes ainsi que le financement des besoins en fonds de roulement. Cette subvention va également servir à la mise en place d’une unité de transformation laitière. 

Dans le cadre de sa mission de promouvoir l’industrie locale et de son engagement à soutenir le programme urgent de premiers 100 jours du Chef de l’Etat Félix Tshisekedi, le Fonds de promotion de l’industrie -FPI- vient de subventionner deux projets installés aux Nord et Sud-Kivu. La signature des protocoles d’accord est intervenue vendredi 03 mai à Kinshasa. L’ACOGENOKI, une association créée dans les années 80 par des éleveurs, a reçu une somme d’USD 695.266,00 pour l’acquisition et l’implantation d’une unité modulaire de transformation de lait ainsi que le financement des besoins en fonds de roulement. Ce projet est situé à Luhonga à Sake, dans la province du Nord-Kivu. Content du geste posé par le FPI, Emmanuel Kamizi Runigi, président du Conseil d’administration de l’ACOGENOKI, s’est exprimé en ces termes: «cette subvention est un appui important que nous venons de bénéficier du FPI dans le cadre de premiers 100 jours du Chef de l’Etat. Notre joie est immense. Nous allons travailler pour retrouver le niveau que nous avions atteint avec la coopération Zaïre-Canada entre 1980-1993». Et de poursuivre: «ACOGENOKI est une association créée par les éleveurs depuis les années 80. Elle a bénéficié d’un appui de la coopération Zaïre-Canada jusqu’en 1993. Les conflits inter ethniques en 1993 exacerbés par l’arrivée des réfugiés rwandais en 1994 ont tout détruit. Depuis lors, cette association peine à relancer ses activités. Elle a aujourd’hui un cheptel composé de 140.000 vaches».

La deuxième subvention a été accordée au Comité d’autopromotion à la base -CAB-, une structure qui est implantée à Mulume Munene au Sud-Kivu. Le CAB a bénéficié d’une somme d’USD 280.454 au titre de cette subvention, pour appuyer son élevage des bovins par la réhabilitation des infrastructures existantes ainsi que le financement des besoins en fonds de roulement. Cette subvention va également servir à la mise en place d’une unité de transformation laitière.  «L’acte que le FPI vient de poser aujourd’hui remet de l’espoir aux éleveurs réunis au sein de cette association. Cette subvention va relancer nos fermes au Sud-Kivu. Beaucoup de produits laitiers qu’on retrouve actuellement sur le marché de la ville de Bukavu proviennent de pays frontaliers simplement parce qu’il n’y a pas d’unités de transformation sur place. Ce financement va nous permettre de contribuer à la réduction de ces importations. Il va également permettre aux éleveurs de passer de l’élevage de prestige qui est contreproductif à un élevage économique qui vise la richesse», a fait savoir Patient Bagenda, secrétaire général de CAB ASBL. Pour sa part, le Directeur général du FPI, Patrice Kitebi, a demandé aux deux bénéficiaires de ces subventions de prendre des mesures nécessaires pour réaliser leurs projets. «Cette subvention que nous vous accordons ce jour est, pour nous, une façon de participer à la création de la richesse», a-t-il souligné.

Dans la matinée du même vendredi, la Direction générale du FPI a organisé une séance de travail avec son personnel au Romeo Golf, dans la commune de la Gombe, consacrée à la fois au bilan et à la communication sur la vision de l’entreprise. Pour Patrice Kitebi, il s’est agi de réussir l’objectif de sensibiliser l’ensemble du personnel sur la nécessité d’une plus grande mobilisation aussi bien pour la recherche des ressources mais surtout pour mieux les affecter de sorte que le FPI soit véritablement dans son rôle de levier du gouvernement en matière de développement industriel. Au cours de cette rencontre, toutes les questions ont été abordées sans tabou et les échanges entre personnel et employeur ont été fructueux.

«Nos collègues ont posé toute sorte de questions sans tabou. Je pense qu’on s’est mieux compris. C’était une première dans la vie du FPI. Dans la vie d’une société quelle qu’elle soit, on n’atteint jamais le top de top. On a fait des progrès substantiels mais nous avons un chemin à parcourir encore. Il y a des difficultés, il y a des problèmes de grades surtout pour ceux qui ont été rétrogradés, on est aussi revenu sur cette affaire. On a également parlé du bilan de compétence, du rôle que peut jouer le bilan de compétence», a expliqué Patrice Kitebi. A l’en croire, aujourd’hui, le rêve du FPI nouveau devient de plus en plus partagé par des hommes et des femmes qui sont au service de la construction du développement de leur nation, en tant qu’instrument de la politique économique nationale.

Olitho KAHUNGU

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