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Victimes de l'injustice, Bahati et l'Afdc-A se proposent de saisir les instances internationales

Face au mutisme de la justice congolaise, au silence des Institutions et au complot des dirigeants du Front commun pour le Congo -FCC-, Modeste Bahati se propose de saisir les instances internationales pour dénoncer le dédoublement de son regroupement politique AFDC-A et faire récupérer leurs droits politiques.

Depuis quelques mois,en effet,le regroupement politique AFDC-A est victime d’une injustice et d’un braquage politique orchestré par les caciques du FCC plateplate-forme pilotée par l’ancien président de la république Joseph Kabila Kabange.

Ce regroupement, 2ème force de la majorité parlementaire, s’est vu écarter de la gestion de l’État en violation de la Constitution et des résolutions des Accords de la CENCO . Plus grave ses quelques membres qui occupent les postes de responsabilité notamment les gouverneurs, vice-gouverneurs, ministres provinciaux et autres mandataires sont sommés avec menaces par le FCC de démissionner de leurs fonctions.

Selon les proches de Bahati, “des membres bien identifiés du FCC dont l’ancien Administrateur général de l’ANR Kalev Mutond, le Secrétaire Permanent du PPRD Ramazani Shadary et le Coordonnateur du FCC Nehemie Mwilanya Wilondja et tant d’autres s’activent pour dédoubler ce regroupement politique dûment enregistré au ministère de l’intérieur et cela au grand mépris des lois de la République”. Tel dans une jungle où règne le banditisme politique, les dirigeants du FCC opèrent au grand jour allant jusqu’à créer et reconnaître un groupuscule de personnes sans titre ni qualité à la tête duquel la dame Nene Ilunga Nkulu comme nouveau président du Regroupement AFDC-A. Sans-gêne et sa dignité. De quoi étonner tout le monde!

Dans cette machine de déstabilisation on peut voir même le bureau de l’Assemblée nationale et celui du Sénat. Ces bureaux qui sont pourtant censés veiller au respect de lois votées par le Parlement s’emploient à dédoubler le groupe parlementaire AFDC-A au mépris de leurs règlements intérieurs. Cfr article 58 du RI du Sénat. Un véritable acharnement et une vengeance programmée.
Récemment dans la province du Sud-Kivu, les partisans de ceux qui veulent dédoubler l’AFDC-A ont rencontré une forte résistance de la population et des membres fidèles à Bahati Lukwebo. Un incident qui a fait plusieurs blessés et a failli faire des morts dans cette partie du pays, de surcroît fief naturel de Modeste Bahati Lukwebo qui y est un grand leader. Des incidents similaires sont signalés dans d’autres provinces du pays.

Cette situation risque d’embraser le pays si la solution n’est pas vite trouvée.
Soucieux de voir la paix régner dans le pays, le directoire national de l’AFDC-A a entrepris des démarches auprès des différentes instances du pays afin que leur regroupement rentre dans ses droits, confisqués en représailles de la décision prise par ledit Regroupement AFDC-A de présenter son Autorité morale Modeste Bahati Lukwebo comme candidat président du Sénat sans l’accord de Joseph Kabila.

Sa plainte contre les instigateurs du dédoublement de l’AFDC-A déposée auprès du procureur général près la Cour de cassation est restée sans suite voici 3 mois. Le bureau de l’Assemblée nationale saisi par le biais de la speakerine Jeanine Mabunda n’a jusque là réservé aucune suite à ce dossier. À la place, l’on constate que les dissidents continuer à être considérés comme représentants du groupe parlementaire AFDC-A . Le même scénario se joue au Sénat où le président Alexis Thambwe Mwamba et son bureau sont accusés de faire fi de l’article 58 du Règlement Intérieur qui dispose que tout Sénateur est d’office membre du groupe politique auquel appartient le parti ou le regroupement politique au sein duquel il a été élu.

Face à ce constat, la hiérarchie de l’AFDC-A a levé l’option de saisir les instances Internationales telles que l’Union Internationale Parlementaire, l’Union Parlementaire Africaine, le Conseil des Droits de l’Homme à Genève, etc. Une croisade est déjà engagée dans différentes chancelleries pour dénoncer l’injustice et la persécution dont ils sont l’objet de la part du FCC et des institutions la république. Dans le lot, les menaces de sécurité et le harcèlement fiscal et économique sont également utilisés pour faire disparaître Modeste Bahati Lukwebo et son Regroupement AFDC-A car ils ont osé réclamer leurs droits et exprimer leurs ambitions.

Des contacts sont très avancés auprès du CNSA, de la CENCO et du Saint-père à Rome; l’Église catholique étant une structure importante dans la recherche de la paix et de la cohésion nationale notamment sa structure San Egidio. À quand donc l’État de droit et la décrispation politique en RDC? Sait-on où peuvent conduire les injustices, la dictature et la confiscation des avantages électoraux? Une crise à prendre au sérieux.

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