André Ipakala Abeiye Mobiko est révolté. D’un ton ferme, l’éditeur du journal «La Référence Plus» dénonce et condamne le braquage électoral, dont il est victime. Candidat député national à Bafwasende, dans la province de la Tshopo, Ipakala a réalisé le meilleur score de sa circonscription électorale avec à son actif 9.976 voix, comme l’atteste la fiche des résultats de la CENI en illustration. Bafwasende étant une circonscription à un siège, Ipakala devrait être proclamé élu au regard de l’article 118 alinéa 5 de la loi électorale. Cette disposition stipule: «Dans les circonscriptions comptant un siège à pourvoir, le vote a lieu au scrutin majoritaire simple. Le candidat qui obtient le plus grand nombre de voix est proclamé élu». Voici que la Commission électorale nationale indépendante -CENI- a semblé ignorer cette disposition légale en proclamant un autre candidat vainqueur à Bafwasende, en l’occurrence l’ACO Cyprien Heri Baraka. Ce dernier, selon la fiche des résultats produite par la CENI, a obtenu 5.890 voix contre 9.976 pour André Ipakala. A l’instant, l’affaire est pendante à la Cour constitutionnelle, juge électoral. Considéré comme le juge de l’exactitude, la Cour constitutionnelle a sur sa table la fiche produite par la CENI qui offre malencontreusement la victoire à un candidat autre que celui qui a réalisé le meilleur score dans une circonscription à un siège. L’on appelle la Cour à corriger cette erreur et à rétablir Ipakala dans ses droits, en ce moment où les tons se lèvent de plus en plus pour dénoncer la fraude électorale, susceptible de porter atteinte au processus électoral. A Bafwasende, la population attend impatiemment voir André Ipakala récupérer son siège, car ils l’ont massivement voté en guise de récompense à ses multiples actions réalisées en sa faveur à travers la fondation portant son nom. «Papa Ipakala est un acteur de développement ici à Bafwasende. Il œuvre pour le développement de notre territoire avec plusieurs initiatives de développement communautaire. Nous le voulons à l’Assemblée nationale pour défendre les intérêts de Bafwasende et continuer son œuvre de développement», déclarent certains habitants de ce territoire de la Tshopo.
Laurent OMBA