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Henri Yav: «ISIS Régie facilite la traçabilité des recettes»

Au cours d’un entretien accordé à Top Congo, le ministre des Finances, Henri Yav Mulang, a donné les spécificités du logiciel ISIS Régie, lancé le 29 octobre dernier. «Ce logiciel rentre dans le cadre de la réforme du système fiscal lancé depuis le forum de septembre 2017 apporte trois innovations essentielles dans la gestion de recettes publiques. Premièrement, automatiser les cellules de perception des recettes de l’État. Deuxièmement, matérialiser les procédures d’apurement des recettes des régies financières et enfin troisièmement, apporter d’avantages de transparence et de fiabilité des informations sur les recettes et la trésorerie de l’État», a-t-il précisé.
Ici, il a certifié qu’IRIS Régie est destiné à pallier à certaines insuffisances constatées durant les opérations de collecte mais aussi le transfert des recettes dans les caisses de l’Etat. «La mise en place de ce logiciel marque un tournant décisif dans le système de mobilisation des recettes de l’État après la réforme de 2002 qui a institué le manque commercial en intermédiaire financier dans le processus de collecte des recettes». Sûr de l’impact positif qu’aura ce logiciel en ce qui concerne la traçabilité des recettes qui n’arrivent pas toujours à destination, «ISIS Régie facilite la traçabilité des recettes de l’État à travers les différents acteurs qui participent à sa mobilisation, à savoir, les banques commerciales, la banque centrale du Congo, les régies financière et la direction du trésor et de l’ordonnancement du ministère des Finances», a-t-il déclaré. Et de préciser: «En plus de cette traçabilité, ce nouveau système permettra également de raccourcir le délai de traitement. Il facilite donc le regroupement des données provenant des différents intervenants». A en croire le Ministre des finances, ce logiciel est aussi de nature de réduire les contacts physiques entre le contribuable et les agents du fisc. «Ce logiciel permettra d’éviter les contacts physiques -souvent à l’origine des dénonciations vraies ou fausses des cas de corruption et de concussion, voire même de trafic d’influence- entre les agents du Fisc et les contribuables»,
a-t-il fait savoir.
Brice NLANDU

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