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Les Chefs d’Etat et de gouvernement créent la COPAX au sein de la CEEAC

Le Sommet des Chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique de l’Afrique centrale -CEEAC- s’est soldé par la signature, à Libreville, au Gabon, le 18 décembre par la signature de la Charité révisée de l’organisation. La création de la Commission de paix et de sécurité en Afrique centrale -COPAX- figure parmi les grandes innovations introduites. Une autre Commission a remplacé le Secrétariat général. C’est pour réparer les faiblesses constatées durant les 36 ans d’existence que les 11 Etats membres ont décidé de cette révisitation de la Charte de la CEEAC. Ils ont promis de se retrouver dès le premier trimestre de l’année 2020 pour donner corps à cette révision.

Aux termes d’un état des lieux fait à Libreville, au Gabon, par les délégués de 11 Etats membres, après 36 ans d’existence, la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale -CEEAC- n’a pas donné des résultats escomptés notamment en matière d’intégration régionale. Préoccupés par cette faiblesse et face aux nouveaux défis à relever, les 11 Chefs d’État et de gouvernement réunis en Sommet extraordinaire à Libreville le 18 décembre ont résolu de donner une nouvelle impulsion à travers une réforme institutionnelle et structurelle de la CEEAC en signant la Charte révisée. Pour sa part, en apposant sa signature sur la Charte révisée de la CEEAC, le Président de la RD-Congo Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo s’est engagé, comme ses pairs, à œuvrer au sein d’une organisation dynamique et viable à l’instar d’autres blocs sous régionaux africains. Question de permettre à la RD-Congo de jouer son rôle géostratégique au cœur de l’Afrique. Au nombre des innovations introduites, on note la création d’une Commission de la CEEAC comme organe exécutif en lieu et place du secrétariat général. Pour relever le défi sécuritaire, les Chefs d’État ont convenu de créer la Commission de paix et sécurité de l’Afrique centrale -COPAX. Nul n’ignore que cette région est confrontée à des massacres perpétrés par des groupes armés soit locaux, soit étrangers dans plusieurs pays contraignant plusieurs civils à fuir vers les pays voisins ou à l’intérieur de leurs pays respectifs.

Rendez-vous: premier trimestre 2020

Créée il y a 36 ans à Libreville, c’est dans la même ville que les dirigeants régionaux ont repensé la CEEAC. Ce qui a constitué un motif de fierté pour le Président Ali Bongo Ondimba d’abriter ces assises et d’accueillir 11 délégations africaines. Les Chefs d’État ont décidé de se retrouver au premier trimestre 2020 pour donner corps à leur réforme. A cette heure de la mondialisation et du passage au tout numérique, il en va de la survie de l’organisation si elle veut s’inscrire dans la logique du monde connecté, devenu un «village planétaire».

Octave MUKENDI

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