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Assemblée nationale: les députés convoqués en plénière ce mercredi à 14 heures

La deuxième  plénière de la session extraordinaire est convoquée pour ce mercredi  6 février 2019 à l’Assemblée nationale. C’est le 1er secrétaire du bureau provisoire, Jackson Ausse qui l’a annoncé, lundi 4 février dernier, au cours d’un entretien avec la presse. Cette plénière, a-t-il expliqué, va permettre aux députés de mettre en place les différentes commissions devant examiner les dossiers de tous les élus nationaux pour enfin présenter le rapport à l’assemblée plénière en vue de la validation du mandat de chaque élu national.

Cette première sortie médiatique a été l’occasion pour le 1er secrétaire du bureau provisoire de la Chambre basse d’éclairer l’opinion sur la non tenue des plénières depuis l’ouverture de la session extraordinaire, le 28 janvier dernier. «L’Assemblée nationale est une grande institution. Après notre installation, je veux dire le bureau provisoire, nous devrions procéder à la remise et reprise avec le bureau sortant. Après cette étape, nous devrions prendre un petit temps pour comprendre comment fonctionne cette institution. Nous attendions aussi les dossiers de tous les députés qui devraient venir de la Commission électorale nationale indépendante -CENI. Parce que ce sont ces dossiers qui doivent permettre à la plénière de procéder à la validation des mandats», a clairement expliqué l’orateur.

A la question de savoir si le bureau provisoire sera à mesure de terminer les missions lui assignées au regard des jours qui lui restent étant donné qu’une session extraordinaire ne dure que 30 jours, le député Jackson Ausse Afingoto a été très précis: «la session extraordinaire du début d’une législature n’est pas limitative. Elle ne prend fin que dès qu’elle épuise les matières prévues par la Constitution. Cette session est différente des autres sessions extraordinaires dont les matières ne sont pas définies par la Constitution». Au point de connaître si les va-et-vient du président du bureau provisoire de l’Assemblée nationale entre  Kinshasa et Lubumbashi, où il préside aussi le bureau provisoire de l’Assemblée provinciale, ne vont pas ralentir le rythme du travail, le 1er secrétaire du bureau provisoire de la Chambre basse du Parlement répond en ces termes: «Non. Cela ne va pas déranger les travaux. Il faut savoir que c’est la contrainte constitutionnelle qui fait qu’il préside les bureaux provisoires de notre institution et celui de l’organe délibérant de la province du Haut-Katanga. C’est lui le plus âgé de tous les députés nationaux. C’est aussi lui, le plus âgé des députés provinciaux. Aujourd’hui, il ne peut pas désister ici comme à Lubumbashi parce que le mandat n’est pas encore validé. Mais dès que cela sera fait, il sera obligé de faire le choix dans les huit jours qui suivront». L’élu d’Irumu n’a pas manqué de rappeler les missions assignées au bureau provisoire. Il s’agit, a-t-il martelé, de la validation des mandats, de l’adoption du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale et de la mise en place du bureau définitif qui passe par l’élection de ses membres. «Maintenant que la CENI nous a envoyé les dossiers de tous les députés, les plénières vont commencer dès ce mercredi 6 février 2019 à 14 heures précises», a indiqué le 1er secrétaire du bureau provisoire de l’Assemblée nationale.

Dorian KISIMBA

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