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Août, mois d’actions pour la démocratie: le CLC promet de passer à l’acte dès ce jeudi

Dans un communiqué rendu public lundi 6 août 2018, le Comité laïc de coordination -CLC- a noté avec regret qu’à 48 heures de la fin du dépôt des candidatures à l’élection présidentielle, aucun signe n’indique que le Président Joseph Kabila va renoncer à son projet de briguer un 3ème mandat.
Et de poursuivre: «il n’y a aucune initiative concrète dans la mise en en œuvre des mesures de décrispation de l’Accord de la Saint-Sylvestre. Tout au contraire, c’est l’inverse qui s’observe, notamment le mauvais traitement infligé à Jean-Pierre Bemba et à sa famille ainsi que l’interdiction injuste de Moïse Katumbi de rentrer au pays, les deux leaders faisant l’objet d’une vaste campagne médiatique destinée à démontrer leur prétendue inéligibilité».
Puis encore: «A tout cela s’ajoutent le refus inexpliqué du rapatriement de la dépouille mortelle d’Etienne Tshisekedi et l’obstination à maintenir en prison Franck Diongo, Jean-Claude Muyambo, Diomi Ndongala, Gecoco Mulumba, Carbone Beni et ses compagnons».
A cet effet, pour sauver le pays de l’abîme et du chaos dans lesquels le Président Kabila ne cesse de le plonger chaque jour davantage, le CLC rappelle à l’opinion qu’il décrète ce mois d’août 2018, mois d’actions continues, de sacrifices, de privations et d’engagement patriotique. C’est ainsi qu’il appelle toutes les forces vives de la nation à répondre massivement à tous les appels qui leur seront lancés tout au long de ce mois. Notamment des marches pacifiques, des grèves généralisées et de villes-mortes.
Le CLC souligne qu’il ne se fatiguera pas tant qu’il n’aura pas obtenu le renoncement du Président Kabila à briguer un 3ème mandat; l’amélioration du fichier électoral corrompu selon les recommandations de l’OIF; le retrait de la machine à voter; l’application de toutes les mesures de décrispation politique. Il promet que le premier appel interviendra ce jeudi 9 août 2018, estimant que le pays serait pris en otage par Joseph Kabila et sa majorité.
Soit dit en passant, les marches pacifiques organisées en décembre 2017, janvier et février 2018 s’étaient soldées par la mort d’hommes car elles ont été interdites, puis réprimées par les forces de défense et sécurité.
 
Octave MUKENDI 

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